Mes opéras
Quand j’écoute un opéra de Verdi, je réjouis un
chef-d'œuvre dans une splendide temple de la musique dans la compagnie d’un
public compétent, dans un nuage discret de parfums coûteux.
Si j’’ écoute Wagner, je n'écoute pas d'opéra dans un
théâtre, mais je plonge dans l’imaginaire. La musique ne caresse, ne séduit
plus, mais revit, resurgit, telle une vague effrénée, souvent effrayante, se rejette
sur moi, me rattrape et s’envole avec mon âme.
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