mercredi 30 octobre 2013

Chose pensée, chose faite !

Le vendredi passé je plongeai dans mes observations on pourrait dire habituelles concernant les langues de ma vie : l’hongrois, le bulgare et le français.
Bizarre cet ordre spontané. Enfin, ma langue natale est le bulgare... (Voyons, la langue bulgare qui est le bulgare...) La première langue étrangère apprise – acceptons-le – à haut niveau dans ma haute jeunesse fut le français. Mais le hongrois devint ma langue de travail, ma langue de travail de rédacteur. Et d’éditeur... Et bien, d’auteur aussi... Depuis quelques années je trouve un bon plaisir dans la composition de haïku. Mais surtout depuis 46 ans je trouve un bon plaisir de travailler en hongrois.
On pourrais réfléchir chaque jour sur les valeurs et les avantages mutuels des langues, on en trouve les bonnes occasions. C’était exactement le cas dans la fraiche soirée vendredicale au quai de Danube. Pourtant cette fois-là mes observations linguistiques furent brusquement coupées par une indignation, une révolte interne. Comment ce peut-il que je rédige dès les premiers jours du web un tas de pages et de blogs en hongrois, et suis incapable de rédiger un blog en bulgare et – pourquoi pas – un en français ?
Mais si ! Je suis capable ! Chose pensée, chose faite ! En 24 heures. Et à jamais.
Qui vivra verra, disait mon grand-père...


mardi 22 octobre 2013